Rowan leaves and hole. Andy Goldsworthy |
Por tu cabeza
Sacudida, percudida
Agrietada, casi quebrada
Pero hiper sensible
Ultra agudizada
Nace este amor,
Y resiste,
Desde el fondo de mí
Al que
Tu cuerpo se monta
Y el mío se trepa
Para ser vos,
Para ser yo,
Después de
Y más allá de
Todo lugar
Y todo tiempo
Que existe
-si existe-
Fuera
De nosotros dos
Como ese pez
náufrago*
Que tanto me gusta
Y no sé de quién es,
Dando infinitos coletazos
Ojalá que este amor,
Por su naturaleza
Y a la vez,
Su condena creadora,
Siga fundando al mundo
-en el caso que exista-
Y siga siendo siempre
Mucho más grande
Mucho más
Fuerte y cierto
Que nosotros dos
Y el mundo,
Y el espacio,
Y el tiempo,
En el caso que existan
*agradezco humildemente este verso a su enorme autor,
quizá Tom Lupo (Chaco, Argentina)
http://www.amdelplata.com/index.php?option=com_grillaprogramacion&view=detalles&id=48&Itemid=21
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A quoi ça sert l’amour ?
Edith Piaf y Theo Sarapo
A quoi ça sert l’amour?
On raconte toujours
Des histoires insensées.
A quoi ça sert d’aimer?
On raconte toujours
Des histoires insensées.
A quoi ça sert d’aimer?
L’amour ne s’explique pas!
C’est une chose comme ça,
Qui vient on ne sait d’où
Et vous prend tout à coup.
C’est une chose comme ça,
Qui vient on ne sait d’où
Et vous prend tout à coup.
Moi, j’ai entendu dire
Que l’amour fait souffrir,
Que l’amour fait pleurer.
A quoi ça sert d’aimer?
Que l’amour fait souffrir,
Que l’amour fait pleurer.
A quoi ça sert d’aimer?
L’amour ça sert à quoi?
A nous donner d’ la joie
Avec des larmes aux yeux…
C’est triste et merveilleux!
A nous donner d’ la joie
Avec des larmes aux yeux…
C’est triste et merveilleux!
Pourtant on dit souvent
Que l’amour est décevant,
Qu’il y en a un sur deux
Qui n’est jamais heureux…
Que l’amour est décevant,
Qu’il y en a un sur deux
Qui n’est jamais heureux…
Même quand on l’a perdu,
L’amour qu’on a connu
Vous laisse un goùt de miel.
L’amour c’est éternel!
L’amour qu’on a connu
Vous laisse un goùt de miel.
L’amour c’est éternel!
Tout ça, c’est très joli,
Mais quand tout est fini,
Il ne vous reste rien
Qu’un immense chagrin…
Mais quand tout est fini,
Il ne vous reste rien
Qu’un immense chagrin…
Tout ce qui maintenant
Te semble déchirant,
Demain, sera pour toi
Un souvenir de joie!
Te semble déchirant,
Demain, sera pour toi
Un souvenir de joie!
En somme, si j’ai compris,
Sans amour dans la vie,
Sans ses joies, ses chagrins,
On a vécu pour rien?
Sans amour dans la vie,
Sans ses joies, ses chagrins,
On a vécu pour rien?
Mais oui! Regarde-moi!
A chaque fois j’y crois
Et j’y croirai toujours…
Ça sert à ça, l’amour!
A chaque fois j’y crois
Et j’y croirai toujours…
Ça sert à ça, l’amour!
Mais toi, t’es le dernier,
Mais toi, t’es le premier!
Avant toi, ‘y avait rien,
Avec toi je suis bien!
Mais toi, t’es le premier!
Avant toi, ‘y avait rien,
Avec toi je suis bien!
C’est toi que je voulais,
C’est toi qu’il me fallait!
Toi qui j’aimerai toujours…
Ça sert à ça, l’amour !…
C’est toi qu’il me fallait!
Toi qui j’aimerai toujours…
Ça sert à ça, l’amour !…
****
2 comentarios:
Desde que sacaste el tema del "pez naúfrago andaba yo detras de escribir algo sobre ello.
Tenía algunas ideas, pero luego leí este poema tuyo que tiene algo que me engancha sinsaber bien la razón.
Como me hechizó este poema decidí escribir una réplica. Espero que no desmerezca demasiado a su inspiración.
Va para ti, Princesa:
SI SON…SERÁN NUESTROS
Más allá de las millas,
de los kilómetros,
de los años luz.
Si no “es”
lo inventamos.
Recorriendo los minutos
las horas y los milenios,
y los ciclos del universo
dejaré el mástil de mi velero
a merced de la carcoma asesina,
para que caiga
y rompa el casco,
y se hunda en tu mar verde,
y naufragar yo
en las aguas que fluyen de ti.
Pregunto a la sirena que lee
y que lo sabe y lo escribe:
¿a dónde fue ese pez
de piernas desnudas
con escamas de hojas?.
Está en tu playa,
me responde entre lágrimas
de emoción,
allí naufragó
por ir a buscarte.
Arena, agua y sal,…
…y dulce tú,
yo buscando la espuma
donde rompe el mar de amor,
donde moja la arena fina
al pie de la duna
donde naufragaste;
y allí, los dos,
yo para ti
y tú para mi,
los dos para todo y todos,
todo y todos para los dos,
y saber que sí “es”,
que “es” ahora
y que será siempre,
incluso después
de nacer a la muerte.
Y si no “es”
lo inventamos.
Añadido (si no te gusta, lo borras, no problem ):
No será necesario
un excesivo esfuerzo
de inventar;
de seguro
habrá naufragio,
me ha contactado el pez
y desea naufragar,
está montando una balsa.
Ahora ya
lo sé seguro
..."es"...
...y "será".
Más besosss, mi Indiesita.
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